Mon Aujourd'hui

 Josiane Legrand "Belle exotique à faire rêver et toujours si trompeuse pour l’insecte naïf qui s’y aventure!"  L'Orchidée Pour le plaisir, la beauté et la longue fleuraison de ces fleurs. J'aime leur compagnie, elles sont des êtres vivants. Il m'arrive d'écouter du Mozart pour elles. C'est un défit de les faire refleurir et une victoire lorsque les tiges surgissent à la base des feuilles. Comme le papillon, j'aime les contempler. Actuellement, elles sont trois à dominer mon espace de travail. Les plantes sont essentielles à mon cadre de vie. Elles le meublent de leurs couleurs. Au cœur de Paris, elles me rapproche des mes racines rurales. L'orchidée en France, Environs 160 espèces orchidées sauvages poussent en pleine nature, elles sont terrestres . Nous les  rencontrons dans les prairies, dans les sous-bois, sur les bords de route, dans les marais… La préférence du sol dépend cependant de l’espèce.  Par exemple,

Picasso La Femme à la Mandoline            -                     Braque  Broc et Violon Josiane Legrand Une visiteuse, d'un matin hiver du Cubisme. Avec un groupe de vingt et une personnes, guidé par une amie, j'ai découvert le Cubisme. Nous nous sommes retrouvé(e)s au Centre Pompidou, lieu de l'exposition. Nous venons :  du Maghreb, du Tibet, de l’Afghanistan, du Japon, de la Côte d’Ivoire, de la Roumanie, de la Russie et la France. ©Lj Chaque peintre avec sa sensibilité, nous a rejoint dans notre culture. Je me suis laissée toucher par ces formes géométriques. Je n'ai pas le même intérêt pour toute l'exposition, mais certaine œuvre, comme : Jeune mandoline, Broc et Violon. Ces peintures, sont proches, les couleurs harmonieuses, les formes géométriques font éclater les sujets de l'intérieure. Une poésie, une douceur se dégagent... Braque La Guitare Je ne suis, qu'une visiteuse, d'un matin hiver du Cubisme. En sav

  Josiane Legrand Vivre ensemble l'internationalité , Nous venons d'horizons différents, nous n'avons pas la même culture et chaque jour nous relevons le défi, d'aimer sans frontières. Ce défi, nous stimule, nous pousse à la connaissance de nous-même, pour mieux servir ensemble. Solidaire, nous apprenons à prendre soin de l'autre en formant un "seul corps" aux multiples dons. Notre vie communautaire se construit avec nos différences, elles nous enrichissent mutuellement. Ce mélange met des couleurs à notre quotidien, il ouvre notre cœur à aimer et notre esprit à une réflexion plus large. Ce texte est un hommage à tous mes frères et sœurs, leurs différences, m'ont fait grandir.  Qui est mon frère, ma sœur ? Mon frère, ma sœur, C'est José "le portugais". Ensemble, nous avons porté Le poids du jour, au rythme des métiers à tisser. Mon frère, ma sœur, C'est Claudia de la forêt-noire allemande. Ensemble, nous avo

Josiane Legrand Au cœur de Paris où  trouver le silence ? Les églises sont souvent fréquentées par de bruyants touristes. Les monastères vibrent des bruits de la rue. Alors où ! J'ai trouvé le silence dans un lieu où la foule chuchote. Elle cherche à pas de velours des documents, des livres...  Elle est concentrée  dans sa lecture, elle travaille sur ordinateur, sur cahier... Le bruit de la plume sur le papier, la page qui tourne n'hésite pas. L'architecture, le choix des matériaux, le mobilier, l’aménagement de l'espace... rien n'a été laissé au hasard. La structure absorbe le moindre bruit.  Le silence est si fort, qu'en tendant l'oreille, nous pourrions entendre les milliards de neurones des têtes pensantes se connectent.  Quel est ce lieu ? Pour y entrer, comme beaucoup de lieu public, il faut se munir d'une pièce d’identité et ouvrir son sac. L'accès aux salles est autorisé par une carte magnétique. Muni de celle-ci, le public pe

  ©Lj Josiane Legrand La paléontologie ? Cette semaine, je suis allée voir ce qu'il y avait dernier ce nom scientifique. Pour cela, j'ai fait de choix de pousser la porte de la Galeries d'Anatonie  Comparée et de Paléontologie du Jardin des Plantes. Et je mesure la chance des petits et grands parisiens. Safia, nous a guidé aux milieux de ces spécimens impressionnants. Avec elle, nous nous sommes devenues proche de ces géants qui peuplaient notre planète. Ils nous font peur et nous fascine, comme les enfants, nos regards, les imaginent foulant le sol à la recherche de leur déjeuner. J'ai été cette enfant. Je me revois feuilleter ce livre si précieux à mes yeux. Petite fille, les noms de ces animaux étaient bien trop compliqués pour les retenir. J'étais bien loin de Paris pour les admirer comme aujourd'hui. Écouter Safia, nous expliquer les comportements, la nourriture de ces êtres vivants... c'est comme un livre ouvert. Il n'est

Sr Josiane Legrand La lecture, une passion, une addiction... Cette passion, devenue un besoin vital, je l'ai contracté à l'âge de 14 ans, par la lecture d'un petit livre qui m'était en scène un éléphant blanc dans une contré reculé de l'Inde et en côtoyant un lecteur de mon cercle familial. Chez-nous, nous n’avions pas de livres. C’est à la Bibliothèque Municipale, fenêtre sur le monde aux multiples facettes, que j'ai trouvé l'eau de ma soif. Les livres, m'ont donné de mettre des couleurs sur mon quotidien, d'ouvrir ma capacité d'imaginer, d’inventer, de connaitre...  Ouvrir un livre, c'est entré chez quelqu'un, c'est lire au-dessus de son épaule au rythme de sa plume. C'est découvrir son imaginaire, à travers ses personnages et les brides de son histoire personnelle, enveloppée, d'émotions qui demeurent. Des émotions qui sont à l'origine du projet d'écrire. L'imaginaire vient meubler ces blancs, la