Accéder au contenu principal

QUATUOR DE FLÛTES







Sr Josiane Legrand  fdls

MARS 2017
Il y a 32 ans, je posais mes valises rue de la Tombe Issoire  pour entrer au Noviciat des Filles de la Sagesse.

Revenue à Paris, sur le 14 ème, depuis quelques semaines, je retrouve certains lieux, comme La Chapelle des Franciscains, rue Marie Rose. Me voici en ce lieu pour écouter un concert du Quatuor 4Syrinx.

Ce Quatuor nous est présenté par le représentant de l’AMCA-Paris en ces mots : « Depuis 2001, le quatuor de flûtes traversières 4 Syrinx rassemble deux artistes croates et deux artistes slovènes. Elles ont mis leur travail en commun, motivées par leur expérience professionnelle aussi bien sur le plan culturel que pédagogique ou interprétatif. Cet ensemble de musique de chambre se propose comme une harmonie parfaite de mêmes instruments, avec un paysage sonore enrichi par des instruments semblables : petite flûte (piccolo), flûte alto et flûte basse. Ce qui le caractérise est une excellente interprétation, une tonalité irréprochable, une technique brillante et un son à la fois délicat et dynamique… »

Le Quatuor 4Syrinx nous a offert une superbe interprétation de six compositeurs. Il n’est pas fréquent de goûter à la fois, les œuvres de Jean-Philippe Rameau, Boris Papandopulo, Eugène Bozza, Fran Lhotka, Dora Pejačević et Issac Albeniz. J’étais très fière d’apprendre qu’Eugène Bozza  est venu  diriger le conservatoire de Valenciennes (une belle ville du Nord de la France, d’où je suis originaire).

Le souffle inspiré de ces artistes animait leurs flûtes ; les notes s’envolaient, leur corps et l’instrument
ne faisant plus qu’un. La musique, souffle de vie, circulait parfois comme un filet d’eau en pleine forêt puis comme un torrent aux multiples nuances. Les notes nous emportaient dans l’univers culturel de chaque compositeur, où nous pouvions sentir vibrer les cœurs.
Après chacun morceau, le geste délicat avec lequel les artistes posaient leur flûte, leur compagne de vie, était très éloquent …

Pour jouer ainsi, avec une telle aisance et beauté, il faut du talent me direz-vous. Il faut aussi, vous avouerez, l’amour de la musique forgée par des années de travail et une belle complicité entre ces quatre artistes.



Hommage et reconnaissance à  karolina Šantl župan : flûte traversière, Marina Novak : flûte traversière, piccolo, flûte basse, Darija Zokić : flûte traversière, flûte alto et Špela Benčina : flûte traversière, piccolo. Longue et heureuse carrière à toutes !


Posts les plus consultés de ce blog

CHINE : La cérémonie du THÉ

La pratique de Qi Gong, m’a donnée l’opportunité d’être invitée à une cérémonie du TH É . Ce rituel est une expérience exceptionnelle. Cela n’a rien à voir avec une dégustation, mais plus avec le rite religieux. Les quatre vertus de ce moment de thé : Harmonie, Silence, Respect, Sérénité. L’origine du thé Tout commence en 2737 avant notre ère, en Chine. Selon la légende, alors que l'empereur Shennong faisait bouillir de l'eau à l'abri d'un arbre pour se désaltérer, une légère brise agita les branches et détacha quelques feuilles. Elles se mêlèrent à l'eau et lui donnèrent une couleur et un parfum délicat. L'empereur y goûta, s'en délecta et en reprit. L'arbre était un théier sauvage : le thé était né. Lu Yu (723-804 avant notre ère) rédige le premier traité sur le thé, Cha Jing ou Classique du Thé, ouvrage poétique dans lequel il décrit la nature de la plante et codifie le mode de préparation et de dégustation de

Les enfants de la Creuse

Ce mardi 8 janvier, France 3 diffusait : "Un mensonge oublié" , ce programme m'a donné de découvrir Les enfants de la Creuse . C'est pour moi un choc, d'apprendre : Entre 1963 et 1981 , plus de deux mille enfants réunionnais ont été transférés en métropole, dans des départements dépeuplés . Une migration forcée qui a brisé des familles, déracinant des fratries de leur pays natal, leur volant au passage leur identité. Source franceinfo Je suis solidaire de ces enfants et j'ai honte de mon pays des Droits de l'Homme... Je n'ai pas de mots, je laisse cette vidéo sur France Ô , vous dire  ce que je ne peux qualifier, afin de faire connaitre ce qui est inconcevable... Lj © Legrand josiane

Des abeilles à Paris

Source : photo Pixabay Josiane Legrand À quelques pas de notre demeure, perché sur un toit surplombant un jardin intérieur des abeilles ont trouvé refuge. Il y aurait 700 ruches à Paris, c’est beaucoup… ? Les abeilles sont encore très discrètes. De ma randonnée au parc Montsouris, je n’ai admiré que trois laborieuses ouvrières, les fleurs sont pourtant en pleine floraisons. Les abeilles butinent rarement à plus de trois kilomètres de leur ruche. L’interdiction des pesticides dans les espaces publiques de nos villes est favorable à la présence des abeilles qui disparaissent peu à peu de nos campagnes. Nos amies sont fragiles, de leur action de pollinisation dépend notre vie, il ne s’agit pas seulement de miel. De l’espace, des jardins à proximité, quelques connaissances et surtout une passion, peuvent faire de chacun une auberge à abeille. Il y a aussi les « bar à abeille » , sur les balcons, les terrasses, les toits. Il s’agit de transformer ces lieux, en ai