Source : photo Pixabay
Josiane Legrand
Josiane Legrand
À quelques pas de notre demeure, perché sur un toit
surplombant un jardin intérieur des abeilles ont trouvé refuge.
Il y aurait 700 ruches à Paris, c’est beaucoup… ?
Les abeilles sont encore très discrètes. De ma randonnée au parc Montsouris, je
n’ai admiré que trois laborieuses ouvrières, les fleurs sont pourtant en pleine
floraisons. Les abeilles butinent rarement à plus de trois kilomètres de leur
ruche.
L’interdiction des pesticides dans les espaces publiques de nos villes est favorable à la présence des abeilles qui disparaissent peu à peu de nos campagnes. Nos amies sont fragiles, de leur action de pollinisation dépend notre vie, il ne s’agit pas seulement de miel. De l’espace, des jardins à proximité, quelques connaissances et surtout une passion, peuvent faire de chacun une auberge à abeille.
L’interdiction des pesticides dans les espaces publiques de nos villes est favorable à la présence des abeilles qui disparaissent peu à peu de nos campagnes. Nos amies sont fragiles, de leur action de pollinisation dépend notre vie, il ne s’agit pas seulement de miel. De l’espace, des jardins à proximité, quelques connaissances et surtout une passion, peuvent faire de chacun une auberge à abeille.
Il y a aussi les « bar à abeille », sur les balcons, les
terrasses, les toits. Il s’agit de transformer ces lieux, en aire de repos pour
abeilles. Le principe est de faire pousser les plantes que préfèrent ces
pollinisateurs et contribuer à sauver leur espèce.
Paris se mobilise pour les abeilles
L’abeille domestique participe à la pollinisation à l’origine de la reproduction végétale et contribue avec l’ensemble des insectes pollinisateurs au maintien de la vie sur notre planète. Or, depuis plusieurs années, les insectes pollinisateurs sont menacés par l’utilisation massive des pesticides. Le plan « Ruches et pollinisateurs », dont se dote aujourd'hui la Ville, vise à accompagner, susciter et renforcer les projets en faveur des pollinisateurs. Source : site Municipalité de Paris
Une ruche héberge environ 50 000 insectes en hiver, elle
peut en contenir 80 000 en pleine saison. Les abeilles vivent en colonie autour
de la reine, dont l’unique tâche est de pondre. Un essaim d'abeilles comprend
généralement : une centaine de faux bourdons qui sont des abeilles mâles dont le
rôle est de féconder la reine, des abeilles ouvrières, une reine. Les abeilles
sont très bien organisées, les ouvrières exercent jusqu’à sept fonctions
différentes durant leur vie : nettoyeuse, nourrice, architecte,
manutentionnaire, ventileuse, gardienne et butineuse.
Le saviez vous : Les œufs ne mesurent pas plus d'un millimètre et demi de long. On en compte un par alvéole. Une tache grisâtre sur la cire jaune. Au bout de trois jours seulement, la larve éclôt. Elle est alors gavée comme une enfant gâtée. Puis viennent les jours de croissance, avant que les cellules ne soient recouvertes d'un opercule de cire. A l'intérieur, la larve fabrique son cocon, le tisse autour d'elle, telle une cuirasse pour se protéger du monde extérieur. A ce moment-là, et à ce moment-là seulement, elle est seule.
Au bout de vingt et un jour, l'ouvrière s'extrait de son alvéole et part rejoindre les autres bébés abeilles, mais elle n'est pas encore prête à affronter le monde. Elle n'est encore qu'un nourrisson qui ne sait ni voler ni pourvoir à son alimentation ; elle parvient à peine à s'agripper aux rayons, elle rampe, vacille sur ses petites pattes, fait ses premiers pas. C'est pourquoi, les premiers jours, seules des tâches simples lui sont confiées, et à l'intérieur de la ruche uniquement. Son rayon d'action reste limité : elle nettoie le couvain, en commençant par sa propre cellule, avant de se consacrer à celles des autres. Ça y est, elle n'est plus jamais seule. En permanence, des centaines d'autres abeilles l'entourent, qui en sont exactement au même stade de développement qu'elle.
Ensuite, elle devient nourrice : bien qu'elle ne soit elle-même qu'une enfant, elle est désormais chargée de nourrir les larves. parallèlement, l'après-midi, les jours de beau temps, elle se lance dans ses première tentatives de vol, teste ses ailes, avec prudence, hésitation. Elle trouve le chemin jusqu'à la planche d'envol et volette en face de l'entrée de la ruche, puis s'en éloigne petit à petit. Mais elle n'est toujours pas prête à partir butiner.
Ses tâches se poursuivent à l'intérieur de la ruche. Elle commence par recevoir les pollens apportés par les butineuses, puis elle produit de la cire et devient gardienne. Dans le même temps, ses vols hors de la ruche deviennent de plus en plus longs. Elle se prépare. Elle sera bientôt prête. Très bientôt.
Enfin, un jour, elle devient butineuse. Elle part seule, elle est livre, ses ailes la transportent de plante en plante. Elle recueille le nectar sucré, le pollen et l'eau sur des kilomètres à la ronde. Bien qu'elle travaille seule dans la nature, elle fait partie d'une société. Prise individuellement elle n'est rien, une fraction infime de la colonie, mais avec les autres elle est tout. Car, ensemble, elle forment la ruche.
Source : Une histoire des abeilles de Maja Lunde
Le saviez vous : Les œufs ne mesurent pas plus d'un millimètre et demi de long. On en compte un par alvéole. Une tache grisâtre sur la cire jaune. Au bout de trois jours seulement, la larve éclôt. Elle est alors gavée comme une enfant gâtée. Puis viennent les jours de croissance, avant que les cellules ne soient recouvertes d'un opercule de cire. A l'intérieur, la larve fabrique son cocon, le tisse autour d'elle, telle une cuirasse pour se protéger du monde extérieur. A ce moment-là, et à ce moment-là seulement, elle est seule.
Au bout de vingt et un jour, l'ouvrière s'extrait de son alvéole et part rejoindre les autres bébés abeilles, mais elle n'est pas encore prête à affronter le monde. Elle n'est encore qu'un nourrisson qui ne sait ni voler ni pourvoir à son alimentation ; elle parvient à peine à s'agripper aux rayons, elle rampe, vacille sur ses petites pattes, fait ses premiers pas. C'est pourquoi, les premiers jours, seules des tâches simples lui sont confiées, et à l'intérieur de la ruche uniquement. Son rayon d'action reste limité : elle nettoie le couvain, en commençant par sa propre cellule, avant de se consacrer à celles des autres. Ça y est, elle n'est plus jamais seule. En permanence, des centaines d'autres abeilles l'entourent, qui en sont exactement au même stade de développement qu'elle.
Ensuite, elle devient nourrice : bien qu'elle ne soit elle-même qu'une enfant, elle est désormais chargée de nourrir les larves. parallèlement, l'après-midi, les jours de beau temps, elle se lance dans ses première tentatives de vol, teste ses ailes, avec prudence, hésitation. Elle trouve le chemin jusqu'à la planche d'envol et volette en face de l'entrée de la ruche, puis s'en éloigne petit à petit. Mais elle n'est toujours pas prête à partir butiner.
Ses tâches se poursuivent à l'intérieur de la ruche. Elle commence par recevoir les pollens apportés par les butineuses, puis elle produit de la cire et devient gardienne. Dans le même temps, ses vols hors de la ruche deviennent de plus en plus longs. Elle se prépare. Elle sera bientôt prête. Très bientôt.
Enfin, un jour, elle devient butineuse. Elle part seule, elle est livre, ses ailes la transportent de plante en plante. Elle recueille le nectar sucré, le pollen et l'eau sur des kilomètres à la ronde. Bien qu'elle travaille seule dans la nature, elle fait partie d'une société. Prise individuellement elle n'est rien, une fraction infime de la colonie, mais avec les autres elle est tout. Car, ensemble, elle forment la ruche.
Source : Une histoire des abeilles de Maja Lunde
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