Aujourd’hui mes pas me conduisent à la découverte du Musée
Cognacq-Jay. Depuis mon enfance le nom Cognacq-Jay fait référence à la
Télévision (L'immeuble situé aux numéros 13-15 de la rue Cognacq-Jay à Paris
est utilisé depuis 1942 aux fins de la télévision française.) Mais Cognacq-Jay
est un couple qui a marqué l’histoire de Paris. Simples commerçants, ils font
une ascension sociale qui les propulsée en quelques années à la Tête des Grands
Magasins de la Samaritaine. Où tout Paris disait : « On trouve tout à la
Samaritaine ».
Un peu histoire
Peu avant la guerre de 1870, Ernest Cognacq crée un nouveau magasin qu'il appelle La Samaritaine, le nom de la fontaine du quartier, elle représentait la Samaritaine des Évangiles.
Peu avant la guerre de 1870, Ernest Cognacq crée un nouveau magasin qu'il appelle La Samaritaine, le nom de la fontaine du quartier, elle représentait la Samaritaine des Évangiles.
En 1856 Ernest rencontre Marie-Louise Jaÿ et en en 1872, il
l’épouse. Marie-Louise Jaÿ, est alors
première vendeuse au rayon confection du magasin Le Bon Marché. Active,
intelligente, elle apporte environ 20 000 francs qui s'ajoutent aux 5 000
francs qu'il a réussi à économiser, La Samaritaine s’agrandit et se diversifie.
Dès 1875, les ventes de la Samaritaine s'élèvent à 800 000 francs. En 1882,
elles se montaient à 6 millions et en 1898, à plus de 50 millions, et elles
dépassèrent le milliard en 1925.
Un couple philanthrope
Forts de leur réussite parisienne, les époux Cognacq n'oublient pas pour autant leurs origines provinciales : aussi, Ernest Cognacq n'hésite-t-il pas à financer la création du musée d'histoire locale de l'Île de Ré en 1907, tandis que Marie-Louise Jaÿ crée la Jaÿsinia, jardin botanique alpin situé dans sa ville natale de Samoëns (Haute-Savoie). Parallèlement à son activité commerciale, le couple poursuit son œuvre de philanthropie - principalement destinée aux employés de La Samaritaine - en créant la Fondation Cognacq-Jay en 1916. Cette institution - toujours en activité - gérait un pouponnat, une maison de convalescence, une maison de retraite situés à Rueil-Malmaison, un centre d'apprentissage à Argenteuil, une maternité à Paris, un orphelinat et une maison de repos en Haute-Savoie, et un ensemble de logements à Levallois-Perret. En 1920, le couple Cognacq complète son action de bienfaisance en créant le Prix Cognacq, toujours géré par l'Institut, pour récompenser les familles nombreuses.
Forts de leur réussite parisienne, les époux Cognacq n'oublient pas pour autant leurs origines provinciales : aussi, Ernest Cognacq n'hésite-t-il pas à financer la création du musée d'histoire locale de l'Île de Ré en 1907, tandis que Marie-Louise Jaÿ crée la Jaÿsinia, jardin botanique alpin situé dans sa ville natale de Samoëns (Haute-Savoie). Parallèlement à son activité commerciale, le couple poursuit son œuvre de philanthropie - principalement destinée aux employés de La Samaritaine - en créant la Fondation Cognacq-Jay en 1916. Cette institution - toujours en activité - gérait un pouponnat, une maison de convalescence, une maison de retraite situés à Rueil-Malmaison, un centre d'apprentissage à Argenteuil, une maternité à Paris, un orphelinat et une maison de repos en Haute-Savoie, et un ensemble de logements à Levallois-Perret. En 1920, le couple Cognacq complète son action de bienfaisance en créant le Prix Cognacq, toujours géré par l'Institut, pour récompenser les familles nombreuses.
Le collectionneur, Ernest Congnacq
Le Musée Cognacq-Jay
rassemble les œuvres du XVIIIe siècle acquises entre 1900 et 1927 par Ernest
Cognacq, fondateur des Grands magasins de la Samaritaine, et son épouse,
Marie-Louise Jaÿ. A sa mort en 1928, Ernest Cognacq lègue ses collections à la
Ville de Paris afin de perpétuer une présentation de ses œuvres, évocatrices du
siècle des Lumières, au public. Ouvert en 1929 sur le boulevard des Capucines,
dans un bâtiment jouxtant la Samaritaine de Luxe, le musée a rejoint l’Hôtel
Donon, demeure historique du Marais, en 1990.
Avec ses quelques 260 pièces, l’ensemble des boîtes, étuis, nécessaires… et objets de vertu légués, en 1928, par Ernest Cognacq au musée qui porte son nom est remarquable. Par le nombre d’objets, leur diversité et leur qualité, il peut rivaliser avec les plus grandes collections du monde, anglaises, suisses, allemandes, russes ou américaines… y compris avec celles du musée du Louvre, riches pourtant d’environ 600 objets.
Source Catalogue des collections
Tableaux, meubles, porcelaines… complètent ces merveilles qui nous transportent dans un autre siècle. Ces objets, témoignent de la richesse du savoir-faire des artisans de la cité. Le quartier du Marais a gardé quelques boutiques et ateliers où l’on trouve encore se savoir-faire irremplaçable.
Bonne visite...
Sources : Musée Congnac-Jay et Wikipédia
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