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Notre Dame de Brebières

De Paris à la Somme, il n’y a que deux petites heures d’autocar, nous sommes en route vers Albert. La ville Albert qui nous accueille aujourd’hui abrite dix mille habitants. Elle sait développée sur une ligne droite comportant trois clochers, d’une extrémité à l’autre la Gare et la Marie, au centre la Basilique qui domine de son clocher toute la vallée de l’Ancre. Albert, n’a pas toujours été son nom. Un tumulus connu sous le nom de Minon Castel , situé à proximité d'Albert, en venant d'Amiens, tend à prouver l'existence d'une occupation humaine du site d'Albert, à l'époque néolithique. Albert a porté le nom Ancre , Ancre est une rivière qui traverse la ville. Jusqu’en 1620, Albert s’appelle Ancre. Puis, pour effacer le souvenir de ce nom qui rappelait celui d’un des plus grands aventuriers de notre histoire, Concino CONCINI, dernier marquis d’Ancre, Louis XIII donne à la ville le nom de son nouveau seigneur, son favori et grand fauconnier Charl

L’abbaye de l’Ouÿe

Que faire un lundi de Pentecôte ? Nous voici en route vers une abbaye, celle de Notre Dame de l’Ouÿe. Dans l’antiquité tardive, un ou plusieurs oratoires auraient remplacé un sanctuaire païen. Aujourd’hui, ce lieu a pour vocation d’accueillir des groupes de jeunes du diocèse de Paris. Mais visitons son histoire, voulez-vous ? La légende nous dit :   Qu’un roi, chassant dans la forêt, se trouva séparé de ses compagnons, il se serait égaré dans la forêt. Le jour baisse, peu à peu l’obscurité envahit la forêt épaisse et le roi prend peu… Il crie. Il arrive dans une clairière et renouvelle ses appels. Ses compagnons qui le cherchaient, ont « ouï » ses appels. De cette expérience va naitre Notre Dame de l’Ouÿe, un havre de paix à l’écart des routes. C’est par une étroite allée forestière que nous arrivons. Ce roi, nous ditons, est connu sous le nom de Louis VII (dit le Jeune 1120-1180), il décide pour remercier le ciel de l’heureux dénouant de son aventure, d’éle

La Sainte Chapelle

Pour la deuxième fois, je franchis les portes de la Sainte Chapelle. Cette fois, j'accompagne un groupe de 16 personnes et nous avons une guide. Nous avons commencé notre visite par la Conciergerie. Ce bref aperçu éveille en nous le désir d'en découvrir les moindre recoins. Connaissez-vous l'origine de ce nom ?   La Conciergerie : Ce vestige du Palais de la Cité, ancienne résidence des Rois de France entre le 10e et le 14e siècle, fut à partir de la fin du 13e siècle le logement du Concierge du Palais . Un personnage important de l’Ancien Régime qui représentait l’autorité royale, et avait la charge de ce domaine royal (justice, perception des loyers des boutiques…) En 1370, lorsque le bâtiment deviendra une prison, le terme de “Concierge” subsista pour désigner le gardien de la prison, synonyme de “Geôlier”. Une appellation qui n’a pas bougé depuis cette époque !  Avant d’atteindre la Sainte Chapelle, nous passons par le Palais de Justice. La Sainte Ch

Musée Cognacq-Jay

Aujourd’hui mes pas me conduisent à la découverte du Musée Cognacq-Jay. Depuis mon enfance le nom Cognacq-Jay fait référence à la Télévision (L'immeuble situé aux numéros 13-15 de la rue Cognacq-Jay à Paris est utilisé depuis 1942 aux fins de la télévision française.) Mais Cognacq-Jay est un couple qui a marqué l’histoire de Paris. Simples commerçants, ils font une ascension sociale qui les propulsée en quelques années à la Tête des Grands Magasins de la Samaritaine. Où tout Paris disait : « On trouve tout à la Samaritaine ». Un peu histoire Peu avant la guerre de 1870, Ernest Cognacq crée un nouveau magasin qu'il appelle La Samaritaine, le nom de la fontaine du quartier, elle représentait la Samaritaine des Évangiles. En 1856 Ernest rencontre Marie-Louise Jaÿ et en en 1872, il l’épouse.   Marie-Louise Jaÿ, est alors première vendeuse au rayon confection du magasin Le Bon Marché. Active, intelligente, elle apporte environ 20 000 francs qui s'ajout