De Paris à la Somme, il n’y a que deux petites heures d’autocar,
nous sommes en route vers Albert. La ville Albert qui nous accueille
aujourd’hui abrite dix mille habitants. Elle sait développée sur une ligne
droite comportant trois clochers, d’une extrémité à l’autre la Gare et la
Marie, au centre la Basilique qui domine de son clocher toute la vallée de
l’Ancre. Albert, n’a pas toujours été son nom.
Un tumulus connu sous le nom de Minon Castel, situé à proximité d'Albert, en venant d'Amiens, tend à prouver l'existence d'une occupation humaine du site d'Albert, à l'époque néolithique. Albert a porté le nom Ancre, Ancre est une rivière qui traverse la ville.
Un tumulus connu sous le nom de Minon Castel, situé à proximité d'Albert, en venant d'Amiens, tend à prouver l'existence d'une occupation humaine du site d'Albert, à l'époque néolithique. Albert a porté le nom Ancre, Ancre est une rivière qui traverse la ville.
Jusqu’en 1620, Albert s’appelle Ancre. Puis, pour effacer le
souvenir de ce nom qui rappelait celui d’un des plus grands aventuriers de
notre histoire, Concino CONCINI, dernier marquis d’Ancre, Louis XIII donne à la
ville le nom de son nouveau seigneur, son favori et grand fauconnier Charles
d’Albert, Duc de Luynes.
Après ce petit tour dans l’histoire des origines de la
ville, nous entrons dans la Basilique Notre Dame de Brebières. Son style oriental
est particulier pour le Nord de la France aujourd’hui appeler les Hauts de France.
Son
architecture originale en fait un édifice majeur du patrimoine religieux de la
Picardie. Cette originalité est dû à son architecte Edmond Duthoit grand
voyageur est c’est inspirer des contrées lointaines. Pour sa réalisation, le
lit de la rivière l’Ancre est bétonné, l’Ancre coule sous le chœur, il y a un accès
à la rivière mais il est privé.
Pourquoi une Basilique ?
L’église paroissiale édifiée après l'incendie de 1660 et terminée en 1705 est devenue petite, l’affluence des pèlerins, le développement industriel de la ville et l’ambition du Pape Léon XIII de faire d’Albert le Lourdes du Nord, Impose la construction d’une Basilique. Elle est inaugurée est 1895, décède Edmond Duthoit ne verra pas son achèvement, c’est Henri Bernard son principal collaborateur qui achèvera l’œuvre.
Pourquoi une Basilique ?
L’église paroissiale édifiée après l'incendie de 1660 et terminée en 1705 est devenue petite, l’affluence des pèlerins, le développement industriel de la ville et l’ambition du Pape Léon XIII de faire d’Albert le Lourdes du Nord, Impose la construction d’une Basilique. Elle est inaugurée est 1895, décède Edmond Duthoit ne verra pas son achèvement, c’est Henri Bernard son principal collaborateur qui achèvera l’œuvre.
Source de la photo : Wikipédia |
La Basilique une œuvre familiale : La Basilique a été rebâti
à l’identique avec les plants d’Edmond Duthoit par son fils avec quelques
différences au niveau des matériaux à cause d’un manque de finances de l’après-guerre.
Son petit-fils a lui aussi laisser sa signature par les peintures des anges qui
sont dans le style art décor.
La Vierge, qu’elle est son histoire ici ?
La légende raconte qu'au Moyen-Âge un jeune berger, avait parmi son troupeau une brebis qui grattai le sol toujours au même endroit. Intrigué et voulant aussi que cette brebis arrête son manège, il se met à creuser. Et à cette endroit au bord de la rivière de l’Ancre, il découvre une statue de la Vierge, statue baptisée « La Madone à la brebis », d'où le nom de Brebières. Ce fut le début d'un grand pèlerinage, chaque année, le 8 septembre.
Si vous passez en Picardie, une étape à Albert s’impose. Bonne routeSources : Notre Guide de l'agence du tourisme d'Albert
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