Josiane Legrand, fdls
Les images de la vie religieuse véhiculées par les medias et certains clichés, comme celles d’une maison imposante, d’un costume, des heures de prière bien établies, d’interdits… les habitent profondément. Après une courte présentation, les questions fusent.
Pourquoi avez-vous fait ce choix ?
Avez-vous des regrets ?
Que faites-vous toute la journée ?
Avez-vous des heures de prière ?
Avez-vous un costume ?
Pouvez-vous avoir des enfants ?
Travaillez-vous ?
……
Chacune de nous de la communauté apporte sa pierre dans l’échange qui s’engage. Les accompagnatrices sont aussi questionneuses que les jeunes !
Deux d’entre nous, Rose et Josiane, racontent qu’elles avaient laissé tomber la pratique religieuse avant d’être saisies au corps par l’appel à la vie religieuse comme une urgence incontournable.
Pour Marie-Thé, c’est dès l’enfance que l’appel l’a invitée à mettre sa vie au service des autres en aimant.
Anne, pour sa part, nous dit : « Je pensais qu’il n’y avait que des vieilles sœurs. Cela ne pouvait pas être pour moi, jeune !»
La Communauté des Filles de la Sagesse des Tarterêts, Essonne,
accueille, en ce deuxième dimanche de juin 2013, un groupe de jeunes.
L’événement se situe dans le cadre du rassemblement diocésain de fin
d’année des aumôneries. Dix jeunes du secteur de Milly-la-Forêt,
zone rurale du département de l’Essonne, avec leurs accompagnatrices,
Annie et Pascale, remplissent notre appartement. Filles et garçons de 6e
viennent échanger sur notre manière particulière de vivre le baptême
chrétien dans l’Eglise. Parmi ces jeunes, trois ont reçu les sacrements
de baptême et de l’eucharistie, lors de la veillé pascale. Une jeune
fait ses premiers pas dans la découverte de la vie chrétienne. Un autre
est là, par curiosité.
La vie religieuse aujourd’hui
Les images de la vie religieuse véhiculées par les medias et certains clichés, comme celles d’une maison imposante, d’un costume, des heures de prière bien établies, d’interdits… les habitent profondément. Après une courte présentation, les questions fusent.
Pourquoi avez-vous fait ce choix ?
Avez-vous des regrets ?
Que faites-vous toute la journée ?
Avez-vous des heures de prière ?
Avez-vous un costume ?
Pouvez-vous avoir des enfants ?
Travaillez-vous ?
……
Chacune de nous de la communauté apporte sa pierre dans l’échange qui s’engage. Les accompagnatrices sont aussi questionneuses que les jeunes !
Deux d’entre nous, Rose et Josiane, racontent qu’elles avaient laissé tomber la pratique religieuse avant d’être saisies au corps par l’appel à la vie religieuse comme une urgence incontournable.
Pour Marie-Thé, c’est dès l’enfance que l’appel l’a invitée à mettre sa vie au service des autres en aimant.
Anne, pour sa part, nous dit : « Je pensais qu’il n’y avait que des vieilles sœurs. Cela ne pouvait pas être pour moi, jeune !»
La mission de la communauté
Nos invités découvrent par les relations que nous avons construites autour de nous, l’importance de l’accueil réservé à toute personne. Sur notre pallier : une famille du Cameroun fait partie de notre réalité quotidienne. Haïcha, algérienne, s’inquiète à la moindre de nos absences. Radia, marocaine, vit au 6e ; elle est en recherche d’emploi et nous l’aidons dans ses démarches. Marie, togolaise, aime nous rejoindre à l’Eucharistie ainsi qu’à notre prière du vendredi soir, ouverte aux habitants du quartier. Au 2e, M. Prince s’est laissé apprivoiser ; son chien a facilité la relation entre nous !
Nos invités découvrent par les relations que nous avons construites autour de nous, l’importance de l’accueil réservé à toute personne. Sur notre pallier : une famille du Cameroun fait partie de notre réalité quotidienne. Haïcha, algérienne, s’inquiète à la moindre de nos absences. Radia, marocaine, vit au 6e ; elle est en recherche d’emploi et nous l’aidons dans ses démarches. Marie, togolaise, aime nous rejoindre à l’Eucharistie ainsi qu’à notre prière du vendredi soir, ouverte aux habitants du quartier. Au 2e, M. Prince s’est laissé apprivoiser ; son chien a facilité la relation entre nous !
Rejoindre les personnes là où elles en sont avec leur richesse culturelle, voilà notre mission.
Informations complémentaires et non secondaires …
Marie-Thé décrit le déroulement de sa journée bien remplie. Rose parle de son tout nouveau travail : un service de relogement dans une association. Anne explique la mission particulière de la communauté, celle d’accueillir des jeunes femmes qui se posent la question de l’appel et de les aider à cheminer. Elle donne aussi quelques indications sur la démarche à suivre pour devenir Fille de la Sagesse. Nos noviciats internationaux de langues française, anglaise et espagnol nous permettent de parler de la dimension internationale de la Congrégation. Et finalement, l’occasion est offerte de dire comment nos Sites Web Sagesse peuvent être un moyen pour eux de nous suivre …
Marie-Thé décrit le déroulement de sa journée bien remplie. Rose parle de son tout nouveau travail : un service de relogement dans une association. Anne explique la mission particulière de la communauté, celle d’accueillir des jeunes femmes qui se posent la question de l’appel et de les aider à cheminer. Elle donne aussi quelques indications sur la démarche à suivre pour devenir Fille de la Sagesse. Nos noviciats internationaux de langues française, anglaise et espagnol nous permettent de parler de la dimension internationale de la Congrégation. Et finalement, l’occasion est offerte de dire comment nos Sites Web Sagesse peuvent être un moyen pour eux de nous suivre …
Une page d’Évangile relue dans la vie
En conclusion de ce temps de partage, les animatrices aident les jeunes à faire des liens avec la page d’Évangile qu’ils ont travaillé : La Parabole du Bon Samaritain. Ils sont invités à écrire cela sur l’une des tapisseries qu’ils ont préparé. Ils nous offrent la première qui va prendre place dans notre oratoire et la seconde va les accompagner jusqu’au terme de leur journée. Journée qui se clôture à la Cathédrale d’Evry par une célébration qui rassemble tous les groupes qui ont vécu la même démarche en d’autres lieux.
En conclusion de ce temps de partage, les animatrices aident les jeunes à faire des liens avec la page d’Évangile qu’ils ont travaillé : La Parabole du Bon Samaritain. Ils sont invités à écrire cela sur l’une des tapisseries qu’ils ont préparé. Ils nous offrent la première qui va prendre place dans notre oratoire et la seconde va les accompagner jusqu’au terme de leur journée. Journée qui se clôture à la Cathédrale d’Evry par une célébration qui rassemble tous les groupes qui ont vécu la même démarche en d’autres lieux.
Avant de nous séparer nous
pique-niquons dans le jardin public. Le temps est à la détente et au
défoulement. Le bus arrive et nous laissons ces jeunes poursuivre leur
chemin … « Les uns sèment, d’autres moissonnent… », nous dit l’Evangile.
Puisse cette rencontre fraternelle porter des fruits !