Josiane Legrand, flds
Notre Cité des Tarterêts à Corbeil, est un village. Nous nous saluons, prenons des nouvelles des uns des autres et nous nous portons mutuellement dans la prière de notre confession religieuse. Il existe entre nous des liens de respect et de fraternité, nous les entretenons et ils se fortifient au fil des années. Cette amitié se fonde sur une estime réciproque, qui n’est sans doute pas dénuée d’admiration pour la foi et le cheminement spirituel de l’autre.
Notre Cité des Tarterêts à Corbeil, est un village. Nous nous saluons, prenons des nouvelles des uns des autres et nous nous portons mutuellement dans la prière de notre confession religieuse. Il existe entre nous des liens de respect et de fraternité, nous les entretenons et ils se fortifient au fil des années. Cette amitié se fonde sur une estime réciproque, qui n’est sans doute pas dénuée d’admiration pour la foi et le cheminement spirituel de l’autre.
Déjà douze longues et belles années de
fraternité au cœur de ce quartier des Tarterêts. Notre groupe
communautaire comme Filles de la Sagesse y est arrivé en septembre
2002. Très vite, nous avons sympathisé avec notre voisine de palier, une
marocaine, mère de deux enfants. Puis notre champ de relation s’est
élargi rapidement : nos dix doigts ne suffisaient plus pour compter nos
ami(e)s !
Lors de notre déménagement, trois rues
plus loin, en 2011, nous avons organisé une porte ouverte de notre
logement. A cette occasion, nous avons fait connaissance et partager le
pain de la fraternité entre juifs, musulmans et différentes autres
confessions chrétiennes. Etre en relation avec nos voisins est pour nous une priorité.
Notre vivre ensemble est marqué par l’entraide
: remplir des documents administratifs, accompagner à rendez-vous
médical, donner un conseil, aider à une réparation automobile, refaire
l’intérieur du salon, manger de délicieux gâteaux … Nous sommes tous
riches d’un savoir-faire : Ali, Mounia, Jacques, Nirmala, Radia, Fatima,
Stéphane … Ensemble nous essayons de répondre au problème qui se pose à
chacun. Ceux et celles qui ont vécu bien des «galères» sont porteurs
d’un riche enseignement pour les autres. Partager ce savoir-faire, crée
des liens et nous fait grandir.
Notre vivre-ensemble proclame, en définitive, notre richesse et notre foi en la vie !